Les secrets n'aident pas à entretenir une bonne relation ▬ J'étais partit tôt dans la matinée, appelé dans la ville d'à côté par un contact qui me fournissez des informations je n'avais eut d'autre choix que de prendre la route. J'avais reçu un message de ma petite amie, elle avait oublié quelques affaires chez moi j'eus juste le temps de déposer mes double de clés dans la boite au lettre avant de partir, ma journée s'annoncer charger et si je voulais revenir tôt je devais me dépêcher. J'avais fait une bonne partie de la route quand je reçu un appel de ce même contact qui annuler notre rendez vous, cela ne servant plus à rien que j'aille dans cette ville je retournais à Wilmington. A peine une heure après mon départ j'étais de retour en bas de mon immeuble, prenant soin de ranger ma moto j'étais doucement remonter à mon appartement. Insérant la clé dans la serrure je fus surpris de savoir ma porte ouverte, sur le coup j'avais complètement oublié le fait d'avoir laisser mes doubles à Automne. Ma formation professionnelle obligeant, je sortis mon arme avant de rentrer silencieusement chez moi, j'avais refermé la porte derrière moi et je marchais très lentement de sorte qu'on ne m'entende pas. Du bruit venait de pas très loin, je restais prudent avant de surprendre la personne je pris une grande inspiration. Devant moi se trouver une jeune femme immobile, je reconnus rapidement Automne, je ne voulais pas lui faire peur même si le fait d'avoir une arme a la main n'aller pas aider : Automne ? Elle avait finit par se retourner, une arme pointait sur moi, je ne compris absolument rien à la situation. Voulant lui montrer que je n'avais pas l'intention de lui faire de mal j'avais lever les mains en l'air avant de poser doucement mon arme au sol, toute les armes de mon appartement sont chargé en cas d'urgence et le fait qu'elles soient aussi très facile de manipulation ne me mettait pas en confiance. Se faire tirer dessus n'est jamais agréable, je tentais de la calmer : Automne, pose cette arme. Elle est chargé c'est pas un jouet. Il me serait très facile de la lui prendre mais je n'avais aucune envie d'utiliser la force avec elle.

Je savais que tu cachais des choses. Mais je ne pensais pas à ça. Au fond... Qui es-tu réellement? ▬ Quelle tête en l'air je suis. J'avais passé la soirée d'hier chez Diamon et j'avais oublié mon porte document pour pouvoir travailler aujourd'hui chez lui. J'avais soupiré devant ma propre bêtise avant de lui envoyer un message pour voir si je pouvais venir les récupérer dans la matinée. Manque de chance, il devait partir quelque part mais il me laisse le double de ses clés pour que je puisse les récupérer toute seule. Parfait. Une douche et me voilà en train de descendre de chez moi. J'ouvre ma boite aux lettres pour me saisir des clés de Diamon pour ensuite traverser la rue, entrer dans l'immeuble et grimper les escaliers. J'espère pouvoir le croiser avant qu'il ne parte mais vu que sa porte est fermée à double tour, j'ai ma réponse: je ne le verrai pas. J'ouvre, je pousse et j'entre. Je ferme la porte derrière moi. Décidément, la propreté et le rangement de son appartement me surprendra toujours. J'en souris d'ailleurs. Il doit me trouver bien bordélique d'ailleurs. Je pose les clés sur le comptoir pour ensuite aller sur la table basse récupérer mes documents. Je me retourne et.. Ah! Tellement pressé qu'il en oublie d'éteindre sa machine à café! Je pose mes papiers sur le comptoir que je contourne rapidement pour faire éteindre la machine. Je me retourne et un petit bruit me fait tourner la tête. Comment, pourquoi, j'en sais rien mais j'aurais juré qu'hier et encore il y a deux minutes, les armes qui sont au mur à présent n'y étaient pas. Je regarde un moment autour de moi avant de m'approcher pour m'en saisir d'une. D'accord.. C'est loin d'être un jouet. Avoir une arme pour son boulot.. Je peux comprendre. Mais là.. Il y en a.. trois?! Je tourne la tête pour essayer de voir s'il y en a pas d'autres. Je sors de la cuisine tout en fixant l'arme. Qui possède plusieurs armes chez lui à part un collectionneur? Non.. Un collectionneur les montrerait. Un détraqué? Oh mon dieu! J'avais raison? C'est un dangereux criminel?! Non. Je ne peux pas le croire. Mais.. S'il m'a menti sur ça.. Sur quoi d'autre encore? Et s'il ne s'appelait pas Diamon d'ailleurs? Oh bon sang... Avec qui j'entretiens une relation? Qui j'embrasse? Avec qui je couche? Avec qui je... Je me retourne vivement quand j'entends sa voix dans mon dos. J'en sursaute d'ailleurs. Je le fixe, le pointe de l'arme sans trop vraiment savoir comment d'ailleurs. Et il en a encore une sur lui?! C'est quoi ce gars?! Je recule légèrement. Combien d'arme peut-il avoir d'ailleurs? Il pose son arme.

▬ Qu'est-ce que ça veut dire tout ça, Diamon?

Je plisse légèrement les yeux. Je ne le quitte pas des yeux. Et en plus l'arme est chargée. Qui a des armes chargées chez lui, franchement? DES armes! Pour le coup, je ne suis pas certaine de vouloir qu'il s'approche de moi. D'ailleurs, quand il fait un pas vers moi, je recule et je sens mes doigts se refermer de plus belle sur l'arme que je tiens dans les mains. J'ai horreur de ce contact: le métal froid comme ça.

▬ A moins que tu ne t'appelles pas Diamon? Qui es-tu réellement? Qu'est-ce que ça veut dire tout ça? N'avance pas! S'il te plait... N'avance pas.

J'hoche la tête. Je ne veux pas le menacer mais si c'est un dangereux psychopathe, j'aime autant qu'il reste loin de moi. Mais comment pourrait-il être un dangereux personnage après les nuits que nous avons passé ensembles? Rien que d'y penser, je sens les larmes me monter dans les yeux. Reste calme, Automne... Ça ne sert à rien de te mettre dans des états pareil... Enfin... Je crois.

Les secrets n'aident pas à entretenir une bonne relation ▬ Il y a des mission qui sont courtes comme celle qui venait de me faire faire de la route pour rien, je n'avais pas de temps à perdre pour les fausses alertes de ce genre. Si il y a bien une chose que je déteste c'est le manque de respect et ça en était un pour moi, la prochaine fois que je verrais cet informateur je lui rappellerais comment je m'appelle. N'ayant rien d'autre de préviens sur le moment je retournais à mon appartement, j'ignorais qu'Automne si trouver déjà et qu'elle avait fait quelques découvertes peu glorieuse pour moi. C'est une arme à la main que je l'avais trouver chez moi, toute sorte de scénario m'était passer en tête, était-elle un agent ennemi qui avait été sous couverture ? C'est à ce moment que je me ressaisis en me disant que non ça c'était moi. Je pouvais lire l’incompréhension et la déception dans ses yeux, tout ce que je ressentais pour elle était réel et vrai je n'avais rien inventé et j'espère pouvoir lui faire comprendre mais pour le moment je devais lui faire baisser son arme avant de me retrouver à l’hôpital ou six pied sous terre. Quand elle me demanda ce que tout cela voulait dire je m'en voulus de ne lui pas avoir dit tout de suite bien que cela ne dépende pas que de moi, ni de moi tout court. Je m'étais doucement approcher gardant les mains bien en évidence : Je vais tout t'expliquer mais il faut que tu poses ça. Elle avait reculer resserrant l'arme, je fis un pas en arrière cela ne servait à rien et je comprenais tout à fait sa réaction, bien que je me sois attendu à ce moment je ne pensais pas qu'il arriverait si vite et surtout dans ce contexte. Elle demanda plus ample informations et la voir aussi mal me faisait mal, je devais parvenir à la rassurer : Je ne bouge plus d'accord je reste là. Après quelques secondes je me lançais : Regarde moi, je suis Diamon, je ne te ferais jamais de mal. J'étais sincère, jamais je ne lui aurais fait de mal du moins pas intentionnellement, je voulais absolument tout lui dire mais rien n'en était plus simple, j'allais devoir subir une nouvelle fois la colère de mes supérieurs mais Automne était plus importante, cependant être envoyé six mois dans un camp loin d'elle ne m'enchanter pas. Je repris doucement : J'ai toujours été sincère avec toi, je peux le dire maintenant tu es une des seules personnes a me connaître tel que je suis. Je n'ai pas été honnête concernant mes activités professionnelle mais seulement parce que je suis tenu au secret, j'ai pour ordre de n'en parler à personne sous peine de grave sanction. Je voulais qu'elle comprenne que si j'avais pu lui dire elle serait déjà au courant mais j'étais conscient que cela ne devait pas être facile à comprendre, je la fixais quelques instants, je pense que c'est une des rares fois ou j'ai ressentis de la peur, pas peur pour moi même ou ma survie mais peur de l'avoir perdu elle. J'avançais doucement et prudemment vers elle.

Je savais que tu cachais des choses. Mais je ne pensais pas à ça. Au fond... Qui es-tu réellement? ▬ Pourquoi il avance? POURQUOI?! Je lui avais dit de rester là! Je hoche légèrement la tête et recule d'un pas. Et aussi.. Pourquoi je m'accroche à cette arme comme si ma vie en dépendait, hm? Ça n'a pas de sens! Ne pas me faire de mal. Je l'aurais cru si je n'avais pas vu toutes ses armes sous mon nez! Oh bon sang.. Je suis en plein cauchemar, c'est ça?! Je vais me réveiller, hein? Oh par pitié! Je déteste cette situation et en plus, je sens mes jambes trembler. N'en parler à personne sous peine de grave sanction? qu'est-ce que ça veut dire tout ce charabia? Je fronce les sourcils.

▬ Arrête d'avancer!

Je secoue, nerveusement, mes mains faisaient cliqueter l'arme qui s'y trouve. Je souffle légèrement. Reste calme, Automne. Reste calme. Essaie du moins. Ça va aller. J'ai la gorge de me serre. Et.. Je le fixe. Pourquoi? Qu'est-ce qu'il peut bien cacher d'autres? J'imaginais bien qu'il aurait eu besoin d'une arme.. Mes trois?! Enfin, trois en apparence, va savoir où il en cache d'autres!

▬ De quoi tu parles? Qu'est-ce que tu es? On dirait que tu parles de.. J'en sais rien! D'une sorte de mafia! Ou pire!! Quelque chose gouvernemental comme James Bond!

Je le fixe à nouveau. Je crois que mes nerfs lâchent parce que je suis limite en train de lui crier dessus. J'hoche la tête et je recule à nouveau quand il se rapproche de moi. Je fronce les sourcils.

▬ MAIS ARRÊTE DE T'APPROCHER!!

Je serre l'arme dans mes mains et... comment, je n'en sais rien, pourquoi, je n'en suis pas trop sur mais un coup de feu part tout seul. Je lâche un cris et à cause du recul de l'arme, recule aussi. Je lâche l'arme quasiment instinctivement. Je fixe l'arme au sol tétanisée par ce qui vient de se produire. C'est quand je sens que j'ai besoin d'air que je m’aperçois que je ne respirais plus depuis quelques secondes déjà. Je regarde mes mains avant de relever les yeux vers Diamon.. Enfin.. Non. Il est où?! Je baisse les yeux et le vois par terre avec un peu de sang près de lui. Je pose rapidement une main sur mes lèvres pour retenir un autre cris avant de m'approcher rapidement de lui et de m'agenouiller près de lui.

▬ Diamon?! Diamon!!! Réponds-moi! Oh bon sang!! Qu'est-ce que.. Diamon?!

Les secrets n'aident pas à entretenir une bonne relation ▬ L'adrénaline se répandait dans la totalité de mon corps, mon coeur battait plus fort à chaque secondes, je voulais qu'elle me croit qu'elle comprenne mais pour ça je devais tout lui dire. J'avais un énorme dilemme devant moi, lui dire la vérité mettrait une nouvelle fois ma carrière en danger sans compter ma vie mais si je ne lui disais rien j'allais la perdre c'était certain. Même en lui disant la vérité je courrais ce risque, elle devait pourtant me faire confiance. J'avais commencé à avancer vers elle doucement, elle me demanda d'arrêter je continuais toujours prudemment, je m'étais souvent retrouver dans ce genre de situation avec une arme braqué sur moi mais ça n'était pas la même chose. J'avais commencer par lui dire que si je lui avais mentit c'était par obligation, quand elle parla de choses gouvernementale à la James Bond elle n'avait pas tord, elle avait même vu juste : Je te dirais tout ce que tu veux savoir mais baisse cette arme s'il te plais. j'avançais toujours très doucement, laissant mes mains en évidence pour essayé de la rassurer, elle haussa la voix de plus belle. Avant que le coup de feu ne se fasse entendre je compris qu'elle allait tiré, je n'eus cependant pas le temps de réagir. Sous l'impact j'avais perdu l'équilibre et ma tête avait heurté le sol me faisant perdre conscience durant un petit moment. J'entendais pourtant Automne mais c'était comme ci elle était très loin, puis je revins doucement à moi je ressentais une douleur à la tête mais aussi à mon épaule. Je m'étais doucement relevé en position assise,appuyer contre le mur la balle m'avait toucher, elle n'était pas entré elle avait simplement effleuré mon bras mais ça ne m'empêcher pas de saigner. Je regardais Automne, je ne lui en voulais pas le coup été partit tout seul : Cava, c'est une égratignure .. Il y a une trousse de secours dans la salle de bain, l'armoire de gauche, deuxième tiroir, ramène la moi s'il te plais. J'étais encore désorienté, je passais ma main sur mon crâne, je n'avais pas l'air de saigné seul mon épaule me faisait perdre un peu de sang, rien de très grave même si on pouvait facilement s'imaginer le contraire. J'attendis qu'Automne revienne, reprenant pleinement conscience je commençais à ressentir de la colère mais pas contre elle. J'avais attrapé le paquet de compresse le déchirant avec mes dents je lui dis : Appuie fort avec les compresses n'est pas peur d'appuyer ça arrêtera le saignement. Je continuais de la regarder dans les yeux, grimaçant légèrement, j'avais prit une décision, il était temps de tout avouer, au diable les sanctions il ne m'empêcheront pas de l'aimer. Je dis doucement : Automne .. Je suis vraiment désolé. Je déteste te mentir sur ce que je fais, tu as le droit de savoir j'emmerde mes supérieurs. Regarde dans la boite noir au dessus de mon armoire tu comprendras. Ne pas lui dire directement était stratégique, si on me passait au détecteur de mensonge ils verraient que je ne lui ai pas dit. Dans cette boite elle trouverait mon insigne de la CIA j’espérais qu'elle comprenne, j'étais de toute façon déterminé a lui faire comprendre que si j'avais eut le choix elle serait au courant depuis le début. Je pris le relais en appuyant sur les compresses la laissant aller jusqu'à l'armoire.

Je savais que tu cachais des choses. Mais je ne pensais pas à ça. Au fond... Qui es-tu réellement? ▬ Oh bon sang! Qu'est-ce que j'ai fait? Il est là, étendu sur le sol et ne bouge absolument pas! Je l'ai tué! J'ai tué l'homme que j'aime! Je reste pétrifiée à le fixer. Je devrais... Qu'est-ce que je suis censée faire, hein?! Qu'est-ce que... Je dois.. Faire?! Je me dégoute, je sens la nausée me monter dans la gorge. Au moment où je me sens vraiment mal, il ouvre les yeux et je manque de tourner l’œil en croyant voir un revenant. Mais quand il parle, je m'aperçois que je ne suis pas dans un film d'horreur et que le cauchemar est.. enfin, je le vis. Il va bien.. Qu'il dit. Mais il saigne. Je le fixe et j'acquiesce à ses instructions avant de me lever rapidement et de partir en courant vers la salle de bain. Deuxième tiroir à gauche. Je me sens faire un bordel pas possible à la recherche de la trousse que je trouve enfin. Je sors en courant dans la salle de bain et m'agenouille près de lui après la lui avoir donnée. Il se pose des compresses sur l'épaule et me demande d'appuyer fort. Je n'ose pas lui dire que je me sens trembler comme une feuille en automne tant que j'ai eu peur et que je me trouve absolument horrible mais j'exécute ce qu'il me demande sans rien dire. J'appuie. J'appuie plus avec le poids de mon corps qu'avec ma force. Je m'entends respirer par petites saccades tant mes nerfs sont à vif. Je n'arrive pas à me calmer. J'aurais pu le tuer et... Oh bon sang. Je ravale les sanglots qui me montaient dans les yeux difficilement tant la gorge me serre. Je souffle légèrement pour essayer de me calmer. Je fixe mes mains et j'ai l'impression d'y voir du sang alors que les compresses font leur travail. Ce n'est qu'au bout de quelques -longues- secondes quand il me parle que je tourne la tête vers lui et l'écoute. Et il est désolé en plus! Il se fait tirer dessus et il est désolé?! Non mais il plaisante? C'est moi qui doit l'être! Et je n'arrive toujours pas à articuler le moindre mot. Au dessus de son armoire une boite noire. Ok. Je me lève et encore hébétée, je me dirige vers la dite armoire. Je suis un robot. Il me demande de faire quelque chose? Je le fais. C'est tout ce dont je suis capable pour le moment. Je me hisse sur la point des pieds et attrape la boite noire et reviens dans le salon avec. En fait.. Je ne sais plus trop ce qu'il m'a demandé de faire avec cette boite. Je me remets près de lui. Je le fixe un instant. Ça va, il n'a pas le teint d'un mort. Il est un peu pâlot et je crois que c'est normal vu ce qui vient de se passer. Je ne bois pas mais là, je l'avoue, j'aurais bien besoin d'un verre pour me remettre un petit peu de tout ça. Il me fixe et me fait signe d'ouvrir la boite. Je baisse les yeux et soulève le couvercle que je pose au sol. Je fixe ce qu'il y a dedans avant d'en sortir l'insigne frappée des initiales C.I.A. en or. Je l'examine attentivement. C.I.A. comme Central Intelligence Agency? L'agence gouvernementale d'espionnage américain? Ça explique les armes. Ça explique la soin et le rangement impeccable de son appartement, ça explique ses allées et venues à des heures improbables. Ça explique tout en fait. Je repose l'insigne dans la boite et la referme soigneusement. Je la pose un peu plus loin avant de revenir m'occuper de son épaule. Je soulève un peu les compresses pour regarder les dégâts que j'ai causé.

▬ Il.. Hm.. Il te faut quand même quelques points.. Tu as de quoi faire ça ici ou je t’emmène à l’hôpital?

Je sais les faire. A force de regarder mon père en faire sur ses patients un peu partout dans le monde, j'ai appris à comment les faire. Et en plus, il m'a laissé faire quelque fois. Il me disait que ça pouvait toujours servir. J'étais loin de me douter que ça pourrait me servir à réparer mon petit ami. Je remets les compresses sur la blessure et appuie à nouveau. J'inspire profondément. Je me sens encore fébrile. Mais avec les minutes.. Ça commence à aller mieux.

▬ Je... Diamon.. Je suis désolée.. Je ne sais pas ce qui s'est passé.. Je..

Oh non. Rien que d'y repenser, je me sens recommencer à trembler comme quelqu'un souffrant de Parkinson! Je souffle légèrement pour tenter de garder le contrôle mais c'est dur. Je me pince un peu les lèvres avant de le fixer.

▬ Je suis désolée.

Les secrets n'aident pas à entretenir une bonne relation ▬ Je suis mort ? Non je ne crois pas et pourtant je n'en suis pas certain. Tout ce que je sais c'est que je n'arrive pas a bouger sur le coup, j'entend ce qui se passe mais je ne suis que simple spectateur, heureusement après quelques instants mon corps m'appartient à nouveau et je repris doucement conscience. Tout était flou, j'avais le coeur qui était à la limite de sortir de ma cage thoracique, je respirais rapidement, je mis plusieurs minutes à me calmer doucement. Appuyer sur le mur je devais m'occuper de mon bras avant de perdre trop de sang, Automne partis comme je lui avais demander dans la salle de bain avant d'en revenir avec le matériel. J'étais encore sous le choix et je ne me rendais pas compte qu'elle était entrain de trembler comme une feuille, j'avais vraiment eut peur. Je grimaçais quand elle appuyait sur mon bras relevant la tête serrant les mâchoires, c'était douloureux mais il fallait bien ça pour faire arrêter le saignement. La balle n'était pas passer à travers mon bras c'était déjà ça et je m'étais a nouveau excuser auprès d'elle. Je me sentais responsable de tout ça pourtant c'est moi qui avait faillit se prendre une balle, tout ça ne se serait pas passer si elle avait était mise au courant dès le début. Lui devant des explications je lui avait indiqué ou trouver les réponses a ses questions, elle n'avait pas tarder à revenir avec la boîte en question. Voyant qu'elle hésitait je lui avait fait un signe de la tête, j'appréhendais sa réaction la regardant faire, elle sortit d'ailleurs mon insigne avant de la remettre à l'intérieur. Je ne la lâchais pas des yeux, la laissant regarder ma blessure, l’hôpital ? Très mauvaise idée : Tu te sens capable de le faire ? Je préférerais éviter les hôpitaux, blessure par balle veut dire intervention de la police plus remarque dans mon dossier médical qui sera transmis a qui tu sais et je ne tiens pas à être envoyé à l'autre bout du monde. Il y a ce qu'il faut ici pour le faire mais si tu ne le sens pas je me débrouillerais okay ? Je fis une nouvelle grimace quand elle appuya de nouveau, je ne me sentais pas en super forme mais je pouvais gérer ça, j'avais connu pire mais c'est toujours du a encaisser moralement parlant.Je la regardais s'excuser, je la sentis trembler et je me rendis compte du choc que cela avait du être pour elle, peut être encore plus difficile que pour moi. Je posais doucement ma main sur sa joue m'approchant un peu plus : C'était un accident Automne, ces engin sont très sensible et le coup pars pour un rien, je suis là et je te parle alors tout va bien d'accord ? Ferme les yeux et respire profondément. Je posais mon front contre le sien attrapant sa main pour la posait sur mon torse, je pris un rythme de respiration lent et fort pour qu'elle se cale dessus. Quand je sentis que cela fonctionner je l'embrassais doucement avant de la serrer contre moi, j'avais vraiment eut peur de la perdre. Je me détachais doucement et lui fis un léger sourire. Je pris une profonde respiration avant de me lever doucement, la tête me tourna légèrement, je m'étais rattrapé à Automne avant de retrouver l'équilibre. Je marchais jusqu'à la cuisine tenant mon bras, j'ouvris plusieurs tiroirs avant de sortir du fil et une grosse aiguille. Regardant le matériel je savais que j'allais en baver, j'ouvris un autre placard pour en sortir une bouteille d'alcool, j'attrapais deux verres ainsi qu'une cuillère en bois. J'avalais cul sec deux grand verres en servant entre temps a Automne qui devait en avoir autant besoin que moi, je ne tardais pas à m'asseoir regardant Automne je lui dis : Même si je te supplie d'arrêter, continue. Je posais mon bras sur la table, je mis la cuillère en bois entre mes dents et fit signe à Automne de commencer.

Je savais que tu cachais des choses. Mais je ne pensais pas à ça. Au fond... Qui es-tu réellement? ▬ Je l'avais suivit sans vraiment m'en rendre compte. Je vais le recoudre. Je dois me mettre en condition pour ça. Je pince les lèvres et inspire profondément. Plutôt que de boire le verre qu'il me propose, je glisse le fil dedans pour le désinfecter et j'en fait de même avec l'aiguille. Je le regarde un moment avant de me diriger vers son réfrigérateur. Au passage, j'attrape une serviette propre et je finis par prendre des glaçon et que je mets dans la serviette. Je reviens ensuite avec le tout. Je soulève son vêtement pour avoir champ libre sur la blessure et y pose mon "sac" improvisé de glace pour endormir la zone. Je ne suis pas médecin, mais il y a des choses que je sais de part mon père qui l'est, lui. Je dois arrêter de trembler surtout. Je lui prends son autre main pour qu'il tienne la poche de glace en place pendant que je vais me laver minutieusement les mains après m'être attachée les cheveux. Je reviens vers le fil et l'aiguille qui sont dans l'alcool. Je soupire légèrement, prends les deux et enfile le fil dans l'aiguille. Ne pas tourner de l’œil quand tu devras le faire sinon on est mal barré! Je souffle un peu. Je dois me calmer, arrêter de trembler. Il sera encore le temps de le faire une fois la suture faite! Armée de quoi le recoudre, je m'approche de lui et retire la poche de glace. Déjà, ça ne saigne plus, c'est déjà bien. Je prends la bouteille et verse un peu d'alcool sur la plaie pour la désinfecter à son tour. Je pousse du pied la chaise près, trop à mon gout, de moi et fixe la plaie. Ok.. C'est le moment. Je souffle une dernière fois et commence à planter l'aiguille dans sa peau. D'accord, avec la glace, ça doit faire moins mal mais ça ne doit quand même pas faire un bien fou! C'est pour ça que j'évite de le regarder. Je me contente de le recoudre du mieux que je peux. Ce n'est surement pas aussi bien fait que lorsque que c'est un médecin qui le fait mais ça pourrait être bien pire. Une fois les points terminés, je coupe le fil et vais chercher de quoi panser la plaie pour la garder de toutes impuretés possibles. Une fois fait, je recule légèrement et m'assois sur la chaise. Ok.. C'est fait. Je relève les yeux vers lui.

▬ Ça va?

Je souris un peu et prends enfin mon verre que j'avale d'une traque avant de tousser un peu. Hm! Comme je n'ai pas l'habitude de boire, je sens déjà que l'alcool me monte aux joues. Je pose le verre en soufflant un peu. J'attrape la bouteille et regarde ce qu'il m'avait servit parce que.. C'est pas mal fort quand même! Je passe une main sur son visage avant de le fixer à nouveau. Oh bon sang, j'ai chaud maintenant!

▬ Concrètement... Tu risques quoi maintenant que je ... t'ai.. enfin, que je suis au courant?

Je le fixe un instant avant de tourner la tête pour regarder aux alentours et.. la petite flaque de sang plus loin me redonne envie de vomir. Je lui ai tiré dessus. Je.. J'ai failli le tuer. Je me penche un peu en avant pour tenter de repousser ma nausée qui me remonte dans la gorge.

Les secrets n'aident pas à entretenir une bonne relation ▬ Ce faire recoudre à vif est toujours très difficile, j'y avais eut recours à deux reprises déjà et j'en gardais un souvenir très douloureux. J'avais bu deux verre pour dire de me faire oublier quelques instant ce que j'allais enduré mais ca ne serait certainement pas suffisant. Automne eut la bonne idée d'utiliser de la glace pour endormir la zone, chose intelligente mais qui ne dure jamais que quelques minutes, rien que le froid sur ma plaie était difficilement supportable. J'avais la tête baisser serrant point et mâchoire, Automne était partie un petit moment puis était revenu, je la sentais déterminé jamais je n'aurais penser qu'elle ait un jour besoin de me recoudre. Après la glace, l'alcool pur, je fis un bond quand l'alcool fut en contact avec ma plaie, je m'étais relever tenant mon bras en hurlant : Pxtain de merde ! Je n'étais jamais aussi grossier mais la je n'avais pas pu me retenir, ça m'avait brûler plusieurs secondes avant de s'atténuer doucement. Quand ce fut de nouveau supportable je m'étais a nouveau assis c'était loin d'être finit pourtant et je le savais parfaitement. Tête posait sur la table je la laissais recoudre, je crois que je n'avais jamais été aussi tendu, mes muscles étaient crispé, mes yeux fermés je restais en apnée la plupart du temps, chose idiote ça ne m'empêchait pas d'avoir mal. Quand ce fut finis je restais dans la même position respirant doucement, je ne me sentais pas très bien à vrai dire mais ça je n'allais pas lui dire. Je relevais doucement la tête passant mes mains sur mon visage je lui avais doucement répondu : Cava.. Merci je connais pas grand monde qui aurait eut le cran de faire ce que tu viens de faire sans tourner de l'oeil. Je l'admirais pour son courage, je souris quand elle toussota a cause de l'alcool, il était fort c'est vrai je devais l'admettre. Je fermais les yeux quand elle passa sa main sur mon visage, cette sensation paraissant encore bien plus agréable que d'ordinaire il faut dire qu'après s'être fait recoudre tout geste tendre devient encore meilleur. Ce que je risquais ? Je risquais gros de mon point de vue, le pire étant d'être envoyer loin d'elle, j'avais survécu une fois au camp je pourrais certainement le refaire mais ne plus la voir serait bien pire. Je l'avais fixé quelques secondes avant de me mettre à parler : Si mes supérieurs viennent à être au courant je serais envoyé pour six mois en Afghanistan, dans un camp de redressement pour agent indiscipliné, sans contact avec le reste du monde. Tu devines facilement je pense ce qu'on endure quand on est envoyé là bas. J'y ai déjà été envoyé trois mois quand ma soeur a découvert ce que je faisais quand elle a fouillé dans mes affaires, j'ai pas vraiment envie de revivre ça.. J'avais faillis y rester la première fois et savoir que ce serait deux fois plus long ne me faisait pas sauter de joie. Mon regard en disait long sur ce que j'y avais vécu, contrairement a ce que pense mes supérieurs ca ne m'avait pas rendu plus discipliné au contraire, je reste un être qui pense et qui sait prendre des décisions. Certain agent sont de vrai robot mais j'avais toujours refuser d'être comme eux, je suis quelqu'un et ça je pense qu'ils l'ont bien compris, si ils m’apprécient en tant qu'agent pour mon travail ils se méfient énormément de moi. Je fis le tour de la table pour m'asseoir a ses côtés, appuyer sur mon coude tête tourner vers elle je lui avait dis sincèrement : Je ne supporterais pas de vivre ça une deuxième fois. Et six mois loin de toi ça serait juste .. insupportable. Je m'étais approché posant mon front sur son épaule, je ne devais pas penser au pire tout de suite, ils n'étaient pas obligé de l'apprendre même si j'avais déjà de fort doute. Je déposais un baiser dans son coup avant de lui murmurer un : je t'aime.

Je savais que tu cachais des choses. Mais je ne pensais pas à ça. Au fond... Qui es-tu réellement? ▬ Un camp de redressement pour agent?! Un camp de lavage de cerveau en fait.. Entre autre chose d'après ce que je peux voir dans son regard. J'hoche un peu la tête. En fait, le jour que j'apprécie le plus, risque de devenir le jour qui a tout fait basculer. Celui où je suis venue lui parler pour la première fois. Je baisse légèrement les yeux. D'accord, je ne savais pas que ça le mettrait dans un tel pétrin mais.. Je ne peux pas m'empêcher de me sentir coupable et responsable de tout ça. Je soupire légèrement. Je peux pas risquer de le faire renvoyer là-bas. Je recule légèrement en me frottant les mains. Si je n'étais pas au courant pour lui, il y a des personnes avec qui il travaille qui eux, sont entrainés à filer les autres. Je me frotte un peu les mains en soupirant légèrement.

▬ Mais si c'est déjà le cas? Si... ils savent déjà? Ce n'est qu'une question de temps, c'est ça?

Je relève les yeux vers lui et le fixe. Mais s'ils ne le savent pas.. C'est tout de même une question de temps pour ça se sache. Ça m'étonnerait que la CIA n'ait qu'un seul agent sur le sol américain. Je me pince les lèvres et passe une main sur ma nuque. Qu'est-ce que je suis censée faire, hm? Risquer sa "vie" pour moi ou... J'ai l'impression d'étouffer et j'ai chaud à cause de l'alcool. Aussi, je retire mon gilet que je pose sur le dossier d'une chaise et je commence à faire quelques pas dans la pièce pour ouvrir une fenêtre. Je prends quelques bouffées d'air froid pour me calmer légèrement. Je ferme les yeux. Essaie de faire le vide, Automne. Essaie. Et dire que mes parents viennent pour trois jours dans deux jours.. Oh bon sang.. Je me frotte le visage avant de fermer la fenêtre et de me tourner vers lui.

▬ Je peux pas risquer le fait de t'envoyer là-bas. Pas plus qu'ils ne découvrent pour nous. En fait.. On est sur de rien à ce niveau, n'est-ce pas? Diamon... Peut-être que.. Pour ton bien.. On.. Hm.. Il..

Je soupire légèrement. Rien que de penser à ça, je sens ma gorge me serrer et je n'ai pas envie de le dire mais.. Je ne veux pas être la responsable de son "redressement". Je souffle légèrement. Je sens déjà les larmes me monter aux yeux. Je nage en plein cauchemar, c'est ça?! Pour une fois que je trouve quelqu'un avec qui je me sens bien...

▬ Il ne devrait peut-être plus y avoir de "on" ou de "nous" si tu risques quoique ce soit... Je veux pas que tu risques quoique ce soit pour moi. Je peux..

Je relève les yeux vers lui et essuie rapidement une larme qui parlait sur ma joie. Je déteste tout ça, cette situation mais.. C'est peut-être mieux pour lui, non?

Les secrets n'aident pas à entretenir une bonne relation ▬ Parler du camp ou j'avais déjà séjourner une fois faisait remonter tout les mauvais souvenir que j'en garder, quasiment pas de nourriture, des entraînements intensifs ou le corps finit par ne plus suivre. La fatigue morale est bien sur la plus forte, on a toujours envie de hurler plus fort que le commandant mais on se retient pour ne pas être enfermé dans un trou pendant trois jours. J'ai déjà penser à tout arrêter mais pour quoi faire derrière ? Je n'ai pas suivit de formation autre que l'armée et l'espionnage, les forces de police ? Je m'ennuierais beaucoup par rapport à la CIA. Bref je n'avais aucunement envie d'y retourner et cela pouvait se comprendre. Pourtant je voyais quelque chose de bien pire que ces camps, quelque chose qui serait bien plus compliquer a supporter et ce serait de perdre Automne. La révélation avait du être un choc pour elle, peut être moins que le fait d'avoir faillit me tuer. Je ne pouvais pas être certain que la CIA apprendrait ce qui s'était passer du moins, les révélations que j'avais faite, peut être qu'elle ne l'apprendrait pas c'est tout à fait possible aussi. Je la regardais puis hausser un peu les épaules : Oui mais rien ne dit qu'ils l'apprendront, je ne suis pas surveiller h24. Si il y avait eut un autre espion dans les parages je l'aurais repérer, je fais souvent des tours dans le quartier pour vérifier justement et à moins qu'il soit meilleur que moi je n'ai vu personne. Je suivais Automne du regard quand elle ouvrit la fenêtre, l'air frais me faisait du bien, je restais cependant pensif. Le regard dans le vide plusieurs secondes je l'avais remonter vers Automne qui me parler, qu'est ce qu'elle comptait faire pour mon bien ? J'avais peur de comprendre : Que je sois avec toi ou non ça ne changera rien, j'ai divulguer des informations gouvernementale. Mon identité est la clé de tout, mon visage doit rester celui d'un américain basique, si il venait à être transmis dans les différents métier ou j'ai opéré j'aurais de grave ennuis avec les représailles. Quoi qu'il en soit ce n'était pas mon soucis premier, je me redressais doucement au fur et a mesure ou je devinais les intentions de Automne, rien que son regard m'avait fait comprendre ce qu'elle allait dire. J'avais fermer les yeux en espérant que les mots feraient moins mal mais ce ne fut pas le cas, ma blessure par balle était bien moins douloureuse, j'avais tourné la tête, la baissant par la même occasion. Ma main glissa doucement dans ma nuque tandis que je m'empêchais de craqué, tomber amoureux avait de très bon côtés mais d'autre faisaient beaucoup plus de mal. Ne rien risquer ? C'est impossible pour moi, chaque mission peut être la dernière, il suffit d'une balle, d'une chute, d'un mauvais calcul, je vis depuis toujours avec ce risque de mourir, ce jeu avec la mort. Ce n'était pas un argument à mettre en avant, je ne savais pas quoi dire, un long silence c'était installer, je finis par me servir un autre verre que j'avalais cul sec. J'imagine que cela me donnerait de la force, je finis par reprendre : Je suis prêt a tout sacrifier pour toi, ma vie y compris. Je peux pas .. Je peux plus vivre sans toi.. Tu ne peux pas me demander de mettre fin à ce nous.. Je m'étais retourner la regardant les larmes aux yeux, j'étais incapable d'ajouter quoi que ce soit. Je restais la à la regarder.

Je savais que tu cachais des choses. Mais je ne pensais pas à ça. Au fond... Qui es-tu réellement? ▬ Je suis la première a être étonnée par notre relation. Il y a encore plusieurs semaines, nous ne nous connaissions pas ou que par l'intermédiaire de nos fenêtres de temps en temps. Et là.. On parle de... camp de redressement pour agent de la CIA. Ça été vite entre nous. C'est vrai! On ne peut pas le nier. Vite, intense et absolument délicieux. Alors quand il me regarde comme ça et me dit toutes ces choses.. Je.. Je ne sais plus. Je ne veux pas risquer sa vie, son intégration pour moi. Et.. là.. Je me pince les lèvres en tentant de ne pas craquer. Qu'est-ce que je dois faire, hein? Je me contente de rester sur place à le fixer. Son regard... Je m'approche lentement de lui. Il a toujours eu cet effet... magnétique sur moi. Je m'arrête à un pas de lui. Je ne cesse de le fixer en retenant ma respiration pour une raison que j'ignore. Mais au bout de quelques secondes à rester comme ça, immobile à le fixer avant de.. me jeter sur lui pour venir l'embrasser. Je me hisse sur la pointe les pieds afin de croiser mes bras autour de son cou. Comment je peux penser une seule minute que je pourrai tenir sans le voir, l'apercevoir, l'entendre, une seule journée? Je suis complètement folle d'avoir pensé comme ça. Et lui est complètement fou de ne pas voir la réalité en face. Il court beaucoup de risques tout ça pour une petite journaliste. Je recule un peu la tête en soupirant légèrement. Je pose mon front contre le sien et je reste complètement immobile quelques minutes. Je soupire, je me sens à nouveau trembler et je recule un peu de ses bras. Je le fixe, passe une main sur sa joue avant de sourire légèrement.

▬ Je ne te demande rien... Mais.. Diamon.. J'ai conscience que ce que je dis peut te paraitre complètement dérisoire par rapport à ce que tu dois faire dans la vie.. Mais.. je ne veux pas que tu risques quoique ce soit de plus à cause de moi. Je ne veux pas.. que.. Hm...

Je soupire légèrement. J'ai l'impression que nous sommes dans une impasse. De ce que j'ai compris, il ne renoncera pas à moi. Et moi.. Je sais que je ne pourrai pas renoncer à lui. Et pourtant.. S'il doit risquer sa vie pour moi.. Je ne peux pas. Qu'est-ce que je dois faire... Prendre mes distances quand même ou... Faire attention? Je relève les yeux vers lui et.. Je craque à nouveau, je reviens lui prendre les lèvres un brin plus fougueusement que la première fois durant quelques temps. Je finis par à nouveau reculer la tête et le fixer.

▬ Qu'est-ce que.. on peut faire?

Je souris vaguement.

Les secrets n'aident pas à entretenir une bonne relation ▬ Quoi qu'Automne puisse dire je ne renoncerais pas a elle, renonçais à elle voudrait dire renonçait a celui que j'étais devenu et je ne pouvais pas retourner à l'état de soldat modèle, plus maintenant. J'ai toujours été l'agent rebel qui ne faisait jamais comme les autres mais mon travail n'avait jamais était menacer par ma conduite, aujourd'hui c'était l'inverse, j'étais encore plus prudent, plus réfléchis, je ne fonçais plus comme ci il n'y allait avoir aucune conséquence derrière. Je faisais attention vis à vis de Automne pour essayer de lui revenir entier à chaque fois. C'est bien connu ce genre de métier n'est pas compatible avec une vie de couple, alors que faire ? Comme je venais de lui dire je n'arriverais plus a vivre sans elle, le simple fait qu'elle face allusion a une séparation me faisait beaucoup de mal. Les carapaces que j'avais forger au fur et a mesure de ma vie s'étaient effondré devant Automne et la dernière venait de céder me laissant vulnérable. Debout j'étais rester la à la regarder s'approcher, je n'avais pas le droit de craquer du moins pas devant elle, je passais mes bras autour de sa taille quand elle se jeta sur moi. Je l'embrassais le coeur battant, j'avais cette peur que ça soit notre dernier baiser. Je gardais les yeux fermer, mon front contre le sien, ma main était rester dans son cou. Ce n'est que quand elle se recula que je la regardais, je penchais légèrement la tête l'écoutant, baissant les yeux j'aquieçais en disant : Je sais.. Je laissais plusieurs secondes avant de la regarder et de reprendre : Je comprend que tu veuilles me protégé mais .. Je me mordis la lèvre, comment lui faire comprendre ? J'étais encore débutant dans ce domaine et dire ce que j'ai sur le coeur n'est jamais simple. Mes bras s'étaient resserré autour d'elle quand elle était revenu m'embrasser, prolongeant le baiser je ne voulais pas que tout ça se finisse. Je l'avais ensuite regarder, la relâchant, je ne savais pas quoi lui répondre, j'étais rester silencieux un petit moment avant de lui dire : J'aimerais avoir la réponse a cette question mais c'est pas le cas.. Je la pris dans mes bras, mon épaule me lança fortement mais je n'en avais rien à faire, il fallait prendre une décision. Ma main caressait doucement ses cheveux tandis que je respirais doucement et profondément, pesant les mots que j'allais utiliser. Je la mettait bien plus en danger et c'était aussi à moi de la protéger. Gardant ma tête coller a la sienne je commençais a prendre la parole doucement : C'est a moi de te protéger .. Je vais partir. Ma gorge se resserra, je n'en avais pas du tout envie, je ne bougeais pas continuant : Tu vas rentré chez toi, te glisser dans un bon bain chaud et quand tu ressortiras, je ne serais plus là. Tu seras en sécurité, tu pourras reprendre le cours de ta vie, tu finiras par rencontré celui qu'il te faut.. L'imaginer heureuse avec un autre me rendait malade mais c'était peut être ce qu'il y avait de mieux à faire, je ne renonçais pas à elle pour autant, j'allais trouvé une solution mais ne sachant pas quand je ne pouvais pas la faire espéré éternellement. Ma voix se faisait de plus en plus tremblante, fermant les yeux je soufflais un peu pour me calmer, je repris : Je ne t'oublierais jamais.. Sans croiser son regard je l'avais doucement embrasser, cette fois ci c'était le dernier, incapable de la regarder à nouveau sans craqué, je lui avais vite tourner le dos pour marché en direction de ma chambre. J'avais jamais vécu quelque chose d'aussi difficile, une fois ma porte de chambre fermer je glissais contre celle ci me laissant doucement aller.